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Misfits, mystifiés et martyrs (Good Country People) de Flannery O’Connor
par : Michel Imbert Dans “Good Country People” (1955), une double intrigue se trame sur fond de divine comédie : une intellectuelle farouchement athée entreprend de séduire un petit vendeur de bibles qui s’avère être un sacré pervers. Le faux dévôt qui s’est donné cyniquement le nom d’une race de chien (Pointer) se comporte comme la dernière…
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” Expeausition [1] ” : Parker’s Back ou l’écriture à l’épreuve de la surface
par : Cécile Roudeau “Parker’s Back” est un texte écrit sous le signe de la peau – peau que l’on habille ou déshabille ; que l’on cache ou que l’on expose ; que l’on perce, transperce ou que l’on peint ; que l’on incise, que l’on écrit, que l’on inscrit et que l’on impressionne, que…
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A Circle in the Fire ou la géométrie instable de Flannery O’Connor
par : Jean-Marc Victor Petit problème de géométrie gothique sudiste : dans un espace quasi euclidien normé (socialement, moralement, racialement et religieusement), étant donné, d’une part, l’ensemble A constitué de trois éléments féminins (qu’on nommera Mrs. Cope, Mrs. Pritchard et Sally Virginia), d’autre part, l’ensemble B, symétrique du précédent, et constitué de trois éléments masculins…
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Les Amnésiques de Flannery O’Connor
par : Aurélie Guillain L’écriture de Flannery O’Connor n’est pas une écriture expérimentale au sens habituel du terme ; son maniement de la chronologie du récit reste traditionnel. Assez souvent, la narration suit l’ordre chronologique des événements, ou bien adopte la technique du conteur qui commence par une scène in medias res pour susciter un…
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Le dire avec une fleur : The Geranium de Flannery O’Connor
par : Geraldine Chouard Ouverture Pour la première nouvelle de son recueil, publiée en 1946, Flannery O’Connor s’avance avec une fleur : un géranium rose pâle, présenté dans un pot, entouré d’un gros nœud vert. Quoi de plus gracieux comme entrée en matière. Mais même si avec ce géranium, Flannery O’Connor s’invite chez le lecteur…
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Entre ciel et terre
De la description chez Flannery O’Connorpar : André Bleikasten Les nouvellistes sont rarement paysagistes. Question de temps. Ils ne peuvent laisser traîner leur regard, il leur faut aller vite. Dans un roman, même dans un bon roman, il peut y avoir des lenteurs, des longueurs. Dans une nouvelle, rien ne doit en principe venir freiner la progression du récit. Bien…
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Journée d’étude Flannery O’Connor (2004)
Programme (3 décembre 2004) Université Paris X-Nanterre Organisatrice : Marie-Claude Perrin-Chenour (marie-claude.chenour@wanadoo.fr) -9h : Ouverture par Cornelius Crowley, directeur de l’UFR d’anglais. -9h 15 : André Bleikasten (professeur émérite, université de Strasbourg) : Entre ciel et terre : paysages de Flannery O’Connor -10h 15 : Aurélie Guillain (maître de conférences, université de Toulouse) : Les…